Décidément, la loi Création et Internet emprunte plutôt les voies du bas débit que celles de l’ADSL. Il faudra attendre la rentrée pour que les députés se prononcent sur le texte « Hadopi 2 ». Un énième épisode dans ce parcours du combattant, prolongé par une décision du Conseil constitutionnel qui a contraint le législateur à revoir sa copie sur la nature des sanctions contre les internautes coupables de téléchargement illégal. L’ironie du sort veut que ce soit une antique verrière qui retarde l’adoption d’un texte censé s’inscrire dans la modernité. Hadopi ou non, impatience présidentielle ou pas, ce week-end, les députés doivent, en effet, prendre le chemin des vacances. Car les véritables travaux, ceux qui concernent leur hémicycle, ne peuvent plus attendre : le toit menace de s’effondrer sur nos honorables parlementaires.
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