Hier, la Commission Européenne a réaffirmé l’importance d’une gouvernance multi-latérale d’Internet, mais aussi le respect de sa neutralité et ouverture.
Début mai, la commissaire européenne Viviane Reding recommandait que l’Icann, l’organisation privée qui centralise au niveau mondial l’attribution des extensions de domaine (« .com », « .net »,), rompe tout lien avec le gouvernement américain. Hier, jeudi 18 juin, la Commission européenne a réaffirmé la nécessité d’internationaliser la gouvernance du net. Surtout, elle en a profiter pour rappeler les piliers fondateurs d’Internet : ouverture, neutralité et inter-opérabilité. […]
Plus loin, au chapitre 7 sur les principes de gouvernance de l’Internet, la Commission indique qu’il est opportun pour l’Union Européenne de « continuer à accorder une grande attention à la nécessité d’un internet sûr et stable sur le plan mondial, au respect des droits de l’homme, à la liberté d’expression, au respect de la vie privée, à la protection des données personnelles et à la promotion de la diversité culturelle et linguistique ». Parmi les principes clés défendus par l’UE,« et qui ont permis le succès de l’internet », elle cite « le caractère ouvert, interopérable et « de bout en bout » de l’architecture centrale de l’internet ».
Ce discours est finalement assez proche de celui des défenseurs de la neutralité. Par exemple, lorsque Benjamin Bayart, président de FDN, explique
http://www.ecrans.fr/Bruxelles-pour-un-Internet-neutre,7516.html