Depuis quelques semaines, fleurissent sur le Net des textes, des pages Web et même des sites Internet complets essayant d’expliquer aux internautes peu férus de technologie des moyens simples de contourner les dispositifs de lutte contre le piratage imaginés par le gouvernement. C’est l’un des nombreux effets pervers constatés depuis le lancement de la fronde anti-Hadopi. […] On voit donc émerger des pages qui expliquent par l’exemple le moyen d’utiliser un partage sécurisé « entre amis », comme le propose par exemple le logiciel libre VIPeers. […]
Quant au site PCInpact, très en pointe dans le suivi des débats, il met en lumière dans un article les nombreuses lacunes d’un texte inopérant. Numérama, également très actif dans le suivi du dossier, […] donne également la liste des logiciels de « P2P anomynes et sécurisés » disponibles en téléchargement […] La parfaite petite panoplie anti-Hadopi. […] Read Write Web analyse les possibilités que pourraient utiliser certains « hackers » pour mettre à mal un dispositif qu’ils jugent contraire aux fondamentaux d’Internet. […]
Mais, comme le note Philippe Astor, sur son blog Digital JukeBox dans une tribune qui dénonce « l’imbécilité d’une loi à deux vitesses », le plus formidable moyen de télécharger de la musique ou des films illégalement, c’est Google. Faudra-t-il en arriver à faire fermer « The Google Bay » ?
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2009/05/12/la-resistance-s-organise-pour-l-apres-hadopi_1188816_651865.html