[FranceCulture] Les Bubblies vs King : quand la propriété intellectuelle devient folle

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Vous avez sûrement entendu parler ces derniers jours de cette histoire qui aurait pu être drôle si elle n’était pas symptomatique : le groupe King, éditeur du célébrissime jeu Candy Crush, groupe valorisé à 7,5 milliards de dollars, a lancé une procédure de justice contre un groupe de rock toulousain, au prétexte que le nom du groupe, les Bubblies, se rapprochait un peu trop d’un autre jeu édité par King, Bubble Witch. […]

Cette histoire illustre un phénomène que certains nomment « copyright madness », la « folie du copyright », phénomène que deux experts du nom de Calimaq et Thomas Fourmeux documentent chaque semaine avec un mélange d’affliction et de drôlerie. Car si d’un côté, Internet et le numérique remettent en question l’exercice du copyright, du droit d’auteur et l’exploitation des brevets tels qu’ils ont lieu depuis plus de deux siècles, il y a un revers dont on parle moins : l’extension de la propriété intellectuelle à des sphères inédites. On ne compte plus les absurdités auxquelles aboutit cette extension. Les marques qui veulent déposer des couleurs, des mots, des lettres, des expressions mais aussi des histoires à dormir debout. […]

Émission Ce qui nous arrive sur la toile diffusée le 6 mai 2014 sur France Culture.


http://www.franceculture.fr/emission-ce-qui-nous-arrive-sur-la-toile-les-bubblies-vs-king-quand-la-propriete-intellectuelle-devi

[Note : le terme « propriété intellectuelle » prétend désigner de nombreuses lois n’ayant que peu de rapport les unes avec les autres, et est générateur de confusion. LQDN préfère évoquer les droits d’auteur, des marques, des brevets, etc.]