Les diplomates ont d’abord suivi les diverses péripéties parlementaires autour du projet de loi avec étonnement, qualifiant le comportement des députés français de « théâtre de l’absurde« .[…]
L’ambassade travaillait aussi en liaison constante avec les grandes associations de l’industrie américaine du show business […]. Le vote de la loi Hadopi était pour elles une « priorité très importante« , d’autant qu’elle pourrait servir d’exemple aux autres pays européens.
A la même période, le directeur de la MPAA, Dan Glicksman, vient à Madrid pour discuter avec les ministres espagnols de la culture et de l’industrie. Ils lui annoncent qu’ils sont décidés à agir contre le piratage, mais qu’ils appliqueront un « modèle espagnol« , « plus démocratique » que la loi française.[…]
http://www.lemonde.fr/international/article/2010/12/03/wikileaks-la-loi-hadopi-interesse-au-plus-haut-point-washington_1448827_3210.html#ens_id=1446739