[FranceCulture] Téléchargement : partage ou piratage ?

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Le téléchargent de contenus illégaux tue la culture. C’est l’un des arguments avancés par l’industrie culturelle pour mettre en avant la lutte contre le « téléchargement illégal ». Les internautes préfèrent parler de « partage ». […]

En France, la lutte contre le téléchargement de contenus enfreignant la législation sur le droit d’auteur est incarnée par la HADOPI. La Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des droits sur Internet a été crée par deux lois de 2009 et installée au début de l’année 2010. […]


La Quadrature du Net milite pour une dépénalisation de l’échange de fichiers lorsqu’il se fait dans un cadre « non marchand ». Le collectif a refusé d’être auditionné par la mission Lescure en mettant en avant des biais, comme les « intérêts de Pierre Lescure », qui a d’autres fonctions.

Pour Philippe Aigrain, co-fondateur de la Quadrature du Net, les conclusions de la commission sont prévisibles et devraient aller dans le seul intérêt des industriels de la culture :

Avec la seule compétence sur le pair à pair, la lutte contre le téléchargement aurait affaibli ces réseaux, qui sont par ailleurs « une chance pour la diversité culturelle ». Puisqu’ils sont décentralisés et que tous les internautes sont acteurs du système, on y trouvait une très grande diversité de contenus.

Mais avec la Hadopi, les usagers se sont reportés sur des systèmes centralisés comme le téléchargement direct (« direct download ») et animés par des sites qui ne proposeraient que quelques contenus. Ceux ayant le plus de succès auprès du public :

Lionel Maurel a fondé le collectif SavoirsCom1 (dont Philippe Aigrain est le parrain), et dénoncent ces « monstruosités » comme Megaupload. Et d’ajouter : »le partage de fichiers est impossible à stopper, sauf a déployer des moyens répressifs inquiétants » :

Comme l’explique Lionel Maurel, l’une des pistes envisagées pour enrayer le téléchargement a été de mettre en place des lois très répressives. Des projets dénommés « SOPA » et « PIPA » aux Etats-Unis, et « ACTA » en Europe.

Retrouvez l’intégralité de l’article sur : http://www.franceculture.fr/emission-pixel-telechargement-partage-ou-piratage-2013-01-04