La Quadrature du Net participera au débat sur « L’affaire Snowden » le 11 mars à 19h

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[MÀJ : un enregistrement du débat est disponible ici]

Paris, 7 mars 2014 — À l’occasion de la parution du livre L’affaire Snowden aux Éditions La Découverte, son auteur, Antoine Léfébure, Philippe Aigrain, cofondateur de La Quadrature du Net, Duncan Campbell et Maurice Ronai participeront à un débat à la Maison de l’Amérique Latine (217 boulevard Saint Germain 75007 Paris) le mardi 11 mars à 19h.

Extrait de la couverture du livre

Présentation de l’éditeur

Il aura fallu la révolte du jeune Edward Snowden, informaticien travaillant pour la National Security Agency (NSA) américaine, pour que le monde entier découvre l’étendue de la surveillance menée en secret par les États-Unis : écoutes téléphoniques, interceptions d’e-mails, espionnage d’entreprises et de gouvernements alliés. Depuis juin 2013, Edward Snowden, puis ses relais Glenn Greenwald, journaliste britannique, et Laura Poitras, documentariste américaine, ont ainsi distillé dans la presse internationale les documents les plus secrets de la première puissance mondiale.

Créant un mouvement d’indignation parmi les citoyens, ces révélations poussent les gouvernements à s’interroger : la sécurité nationale est-elle la seule finalité des écoutes de la NSA ? Comment et pour qui travaille l’agence américaine ? Pourquoi utilise-t-elle les multinationales américaines afin de faire d’Internet un espace de surveillance généralisée ?

Commentaire de La Quadrature du Net

La Quadrature du Net salue la parution de ce livre qui fournit un tableau complet et détaillé des mécanismes de surveillance mis en place par les États-Unis et d’autres pays, du déroulement des révélations d’Edward Snowden, et des événements qui ont suivi. Le livre revient sur la mise en place d’une surveillance généralisée des communications sur Internet dans le contexte d’une approche sécuritaire transformant chaque individu en un suspect potentiel, aujourd’hui ou demain, et où les grandes entreprises du Web et les contractants privés des services de sécurité participent à des politiques échappant à tout contrôle démocratique réel. Antoine Léfébure y ouvre une discussion plus que nécessaire sur le rôle et la protection des lanceurs d’alerte et des journalistes critiques et sur les réactions sociétales possibles pour éviter l’univers dans lequel la généralisation de la surveillance justifiée par des prétextes sécuritaires nous conduit.

 

  • Mardi 11 mars à 19h
  • Entrée libre dans la limite des places disponibles, en collaboration avec la Librairie Gallimard et les éditions La Découverte
  • À la Maison de l’Amérique Latine, 217 boulevard Saint Germain 75007 Paris